Les leçons de la coupe du monde féminine de football

Les leçons de la coupe du monde féminine de football

Il y a quelques semaines, la coupe du monde féminine de football 2019 a pris fin avec le nouveau sacre des Etats-Unis...

Des audiences record

Comme évoqué lors d’un précédent article (L’irrésistible ascension du football féminin), les audiences ont été exceptionnelles pour ce mondial, et pas seulement à l’échelle du football féminin. Beaucoup de records ont été battus, que ce soit en France, en Italie ou en Angleterre. Le match France-Brésil est ainsi devenu le match de football féminin le plus regardé de l’histoire avec 59 millions de téléspectateurs de par le monde. Mais l’engouement va au-delà de ça. À l’heure où l’auteur écrit ces lignes, le programme le plus regardé en Angleterre en 2019 est la demi-finale Angleterre-USA. En France, le constat est quasiment le même. Avec un pic à 12 millions de téléspectateurs, le match France-Brésil en 8ème de finale est également la meilleure audience télévisée en France en 2019, tous programmes confondus.

Ces chiffres records sont également synonymes de réussite financière pour les marques ayant misé sur le football féminin. En France, et pour donner un exemple très concret, TF1 a été le 1er à en tirer les bénéfices. Suite aux résultats d’audience exceptionnels du 1er match de l’équipe de France (pour rappel, 9,8 millions de téléspectateurs avaient regardé la France battre la Corée du Sud lors du match d’ouverture), la chaine privée française a augmenté ses tarifs publicitaires de 60 à 70%. Si l’on y ajoute le faible coût d’acquisition des droits de diffusion de l’événement (10 millions d’euros cette année contre 70 millions pour la coupe du monde masculine en 2018), on peut aisément imaginer une grosse rentabilité pour TF1. Selon certains observateurs, cette coupe du monde aurait même été plus rentable que la coupe du monde masculine en 2018 pour la première chaine télévisée de France.

Un œil sur le futur

Le football féminin est en pleine croissance. Que l’on parle d’audience, de tarifs publicitaires ou d’affluence au stade, les chiffres sont en constante progression. Aux Etats-Unis par exemple, le tarif publicitaire moyen d’un spot télévisé standard de 30 secondes atteignait près de 140 000$ lors de cette coupe du monde. Un montant plus de trois fois supérieur à celui de la coupe du monde féminine de 2015 (40 000$). En termes de couverture médiatique, 62 pays ont payé les droits télévisés, en comparaison aux 37 de 2015. Et jamais l’affluence dans les stades n’avait été aussi grande.

Au vu de l’engouement actuel et des chiffres évoqués, tout porte à croire que le football féminin va continuer à progresser. Des investissements nécessaires au développement de la discipline ont été lancés, et plusieurs exemples l’illustrent.

  • Le patron d’Alibaba va ainsi faire un don de 130 millions d’euros à l’équipe nationale féminine chinoise de football afin de développer et soutenir la discipline.
  • Deux des clubs de football les plus riches au monde que sont le Real Madrid et Manchester United se sont tout récemment lancé dans le football féminin en créant leur propre équipe, un gage d’investissement et de développement.

De quoi laisser présager un avenir radieux à cette discipline, qui, en plein développement, constitue encore un moyen bon marché de se lancer dans le sponsoring pour les marques.

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