Cet article est la suite logique de notre précédent article sur la blockchain ; vous avez très certainement entendu parler du Bitcoin, plus couramment appelé le BTC dans le monde des cryptomonnaies, mais savez-vous ce qu’il est en vraiment ?
Selon ING « En moyenne, 51 % des Belges ne savent pas répondre à des questions de culture générale sur le bitcoin et les milliers d’autres devises numériques » et nous serions plus de 70 % en Belgique à trouver inconcevable de recevoir son salaire sous cette forme d’argent numérique. Il est donc indubitable d’annoncer que notre pays n’est pas le plus enclin à changer de service monétaire. Cependant, cela n’empêche pas une minorité de nos concitoyens de considérer les cryptomonnaies comme un moyen d’investir durablement (16 %) ou même l’avenir des paiements par internet (15 %). Mais pourquoi ces indéfectibles optimistes sont-ils prêts à miser sur ce nouveau modèle d’argent ?!
Il est indéniable que le Bitcoin a généré de nombreux millionnaires au cours de ces dernières années. On compte plus de 17 000 portefeuilles contenant plus d’un million d’euro en BTC. Mais en retour, combien ont tout perdu ? Impossible de le dire. Outre la possibilité de faire fortune, quelles seraient les bonnes raisons d’adopter ce type de monnaies ?
Dans un premier temps, on peut citer l’absence d’intermédiaire : les États, les banques et les autres intermédiaires financiers classiques ne peuvent influencer une transaction.
Ensuite, l’absence de frais de change : le crypto-actif est le même où que l’on soit dans le monde. Il n’y a donc pas de frais de change d’une monnaie à une autre.
À cela s’ajoute le fait qu’un accès internet suffit pour effectuer une transaction. De plus, les transactions sont effectuées en toute confidentialité.
Néanmoins, cette nouvelle technologie comporte également quelques défauts. On peut citer son caractère excessivement énergivore. Même si de nouvelles cryptomonnaies se minent* dans le cloud, ce n’est pas le cas pour les plus démocratisées.
De plus, elles sont susceptibles d’être sujettes à des erreurs et à des piratages : bien que sur le papier il est quasiment impossible d’hacker une cryptomonnaie, la vérité est tout autre. Il n’existe aucun moyen idéal pour pallier aux erreurs humaines. À noter que des pays et entreprises privées commencent à fournir des assurances en la matière.
Il ne faut pas oublier le caractère volatile de ces cryptomonnaies. Il est déjà arrivé que des cryptomonnaies perdent plus de 20% de leur valeur en quelques minutes ; ou bien que d’autres s’effondrent complètement sans jamais se relever pour atteindre une capitalisation totale égale à 0.
Qui sait, une monnaie virtuelle pourrait jouer le rôle de monnaie de complément et remettre en cause les systèmes bancaires que nous connaissons. Ainsi après avoir révolutionné la presse, le commerce, la musique et le cinéma, Internet aura aussi changé le visage de la banque.