Consommation de l’actualité en Flandre : déclin et transformation

Consommation de l’actualité en Flandre : déclin et transformation

5 Insights clés pour les marques, ONG et institutions gouvernementales

Le paysage médiatique évolue constamment, tout comme la manière dont les Flamands consomment les nouvelles. Cela a des implications directes sur la manière dont les organisations abordent la veille et l’analyse des médias. Les données récentes de Nieuwsgebruik.be révèlent que les Flamands consultent l’actualité moins fréquemment ces dernières années, avec des différences notables selon l’âge, le niveau d’éducation, le revenu et l’orientation politique. Les marques, ONG et institutions gouvernementales peuvent tirer des enseignements précieux de ces tendances pour optimiser leurs stratégies de relations publiques, de marketing et médias. Voici cinq tendances que les organisations devraient considérer.

1. Priorisez la pertinence

Les Flamands consultent les nouvelles moins fréquemment. En 2017, 60 % des personnes consultaient les nouvelles plusieurs fois par jour ; en 2024, ce chiffre n’est plus que de 44 %. Les consommateurs sont de plus en plus sélectifs quant à ce qu’ils lisent. Pour les marques et organisations, cela signifie qu’il est impératif de rendre leurs messages encore plus pertinents pour se démarquer. Un contenu qui répond directement aux intérêts et préoccupations du public est plus susceptible de capter l’attention.

Un graphique montrant la diminution de la consommation quotidienne des actualités en Flandre.

2. Exploitez efficacement les réseaux sociaux

Les jeunes de 18 à 24 ans se désengagent de plus en plus de la consommation quotidienne des nouvelles publiées par les médias, avec un pourcentage passant de 44 % en 2017 à seulement 29 % en 2024. Ce groupe démographique se détourne des sources d’informations traditionnelles et se tourne plus souvent vers les réseaux sociaux. Par conséquent, les marques, les institutions et ONG ne peuvent plus se permettre d’ignorer une stratégie solide sur les réseaux sociaux, où un contenu court et visuellement engageant est prioritaire. Sans cela, il sera difficile de toucher et d’engager les jeunes. Les marques devront s’en rendre compte que l’actualité se trouve désormais sur les réseaux sociaux, et par conséquent ils devront également monitorer les médias sociaux, pour capturer l’impact de l’actualité sur les audiences plus jeunes.

Un graphique montrant la diminution de la consommation quotidienne de nouvelles parmi les Flamands âgés de 18 à 24 ans.

3. Adaptez votre message aux niveaux d’éducation

Les personnes ayant un niveau d’études supérieur sont plus susceptibles de suivre l’actualité quotidienne publiée par les médias que celles ayant un niveau d’études inférieur. En 2024, 51 % des personnes ayant un niveau d’études supérieur consultent les nouvelles plusieurs fois par jour, contre 38 % de celles ayant un niveau d’études inférieur. Cela appelle à une communication différenciée. Les organisations doivent adapter leurs messages aux intérêts et aux besoins des différents niveaux d’éducation, en offrant un contenu approfondi pour les personnes les plus instruites et un contenu plus accessible pour un public plus large.

4. Personnalisation en fonction des niveaux de revenus

Le revenu joue également un rôle dans la fréquence à laquelle les personnes consultent les nouvelles. Les personnes à revenu élevé consultent l’actualité beaucoup plus fréquemment que celles à revenu plus faible. Cela nécessite une attention particulière à l’accessibilité de l’information. Les marques, les institutions et les ONG doivent s’assurer que leur communication atteigne également les publics qui consomment moins fréquemment les nouvelles, par exemple en offrant des informations via plusieurs canaux et dans un langage simple.

5. Pas de préférence politique = faible intérêt pour l’actualité

La consommation de l’information publiée par les médias varie également de manière significative en fonction de l’orientation politique. Alors que les personnes de gauche, de centre ou de droite suivent régulièrement l’actualité, il y a une forte baisse de la consommation parmi ceux qui n’ont pas de préférence politique claire. En d’autres termes, tous les groupes ne sont pas atteints de la même manière par le contenu des nouvelles. Pour les marques et les gouvernements, cela signifie qu’il est essentiel d’aligner soigneusement leur contenu et leurs choix de canaux avec le public qu’ils souhaitent atteindre, en variant les tonalités et les thématiques.

Un graphique montrant la différence de consommation quotidienne de l'actualité parmi les Flamands en 2024, en fonction de leur niveau d'éducation, de leur niveau de revenu et de leur orientation politique.

Conclusion : comprendre la consommation des médias est clé pour une communication réussie

Les tendances de la consommation des nouvelles en Flandre offrent des enseignements précieux sur la manière dont les marques, ONG et gouvernements devraient adapter leurs stratégies de communication. En segmentant soigneusement leurs publics, en offrant un contenu pertinent et en choisissant les bons canaux médiatiques, les organisations peuvent améliorer leur impact et mieux répondre aux besoins et attentes de leurs audiences. Le media monitoring moderne et une analyse approfondie de l’actualité et des médias sont devenus indispensables pour connaître le pouls de la société et anticiper les nouvelles tendances au moment opportun.

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Source : Les données de cet article proviennent du projet Nieuwsgebruik.be, faisant partie du Digital News Report de l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme, soutenu par Mediapunt, le Centre de connaissances en recherche médiatique du gouvernement flamand. Wie raadpleegt nieuws in Vlaanderen? – nieuwsgebruik.be

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