Un graphiste en confinement

Un graphiste en confinement

Durant cette période très particulière que nous vivons tous, nous voudrions savoir : comment vont nos collègues ? Comment organisons-nous notre travail ? Avons-nous des anecdotes amusantes ou des conseils ? Afin de partager l’expérience vécue par chacun pour adapter le fonctionnement d’une entreprise d’intelligence media et, peut-être, de vous mettre du baume au cœur, nous vous proposons une série de témoignages. L’équipe marketing s’est lancée en premier et plus particulièrement notre graphiste.

Jour dix du confinement. Je crois bien avoir battu mon record de jours consécutifs dans mon pyjama. Tout en écrivant ceci, je remarque que mes journées de travail sont devenues plus agréables. Je passe de toute façon de longues heures devant le pc donc mon emploi du temps n’a pas beaucoup changé à ce niveau-là depuis le confinement. En revanche, je gagne plus de deux heures par jour en évitant les trajets pour me rendre au bureau en voiture, et je ne dois plus me ruiner pour acheter des salades beaucoup trop chères dans les supermarchés.

Le confinement entraîne toutefois certains désagréments. Quelques projets ont été mis sur pause car certains clients craignent pour leur avenir financier. J’ai donc reçu plusieurs mails demandant de temporairement mettre un terme à des projets. Je comprends ces décisions, bien qu’elles amènent leur lot d’incertitudes quant à mon avenir. Je verrai bien une fois la pandémie passée, quels sont les impacts sur l’économie et de quelle manière je pourrai m’adapter.

Heureusement, j’arrive à travailler davantage à la maison qu’au bureau. Le virus a eu un impact considérable sur le monde des médias. Nous devons maintenant intégrer des données brutes dans des graphiques que l’on ajoute à des newsletters ou des messages sur les médias sociaux. Nous tentons également de rester actifs en ligne en postant des articles et des messages accompagnés de visuels. En plus de ces nouvelles tâches, nous devons préparer les visuels quotidiens pour les articles que nous mettons sur notre site et retoucher certaines photos de projets antérieurs. Bref, il y a plus de travail et nous avons plus de temps pour le mener à bien.

La distance sociale requise en confinement est un léger prix à payer afin d’aider les autres. J’ai rendez-vous avec mes amis sur Skype pour faire une partie de poker hebdomadaire. Je communique aussi avec eux en leur envoyant des memes sur un compte WhatsApp partagé et je parle à des membres de ma famille à travers les fenêtres de mon appartement. A mon grand désarroi, je dois aussi garder contact avec ma mère qui insiste pour m’envoyer des memes.

Restez en sécurité à la maison.

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Travaillons ensemble.

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